samedi 16 juin 2007

Je déménage !!!















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Constance de l’étonnement


Je veux éclairer mon intérieur avec ma peau…
je veux être ce que je suis…
Si nous grattons l’écorce, nous touchons le cœur;
si nous nageons, notre peau est plongée dans le silence.
Antonio Deltoro, Constance de l’étonnement,
UNAM/ALDUS et Écrits des Forges, 2001

vendredi 15 juin 2007

Enfant de la ville

J’avoue que c’est bon de se barrer à la mer ou
à la campagne
Quand tu ressens ce besoin, quand ton envie
de verdure t’accompagne
Nouvelles couleurs, nouvelles odeurs, ça rend
les sens euphoriques
Respirer un air meilleur ça change de mon bout de périphérique
Est-ce que t’as déjà bien écouté le bruit du vent dans la forêt
Est-ce que t’as déjà marché pieds nus dans l’herbe haute, je voudrais
Surtout pas représenter l’écolo relou à 4 centimes
Mais la nature nourrit l’homme et rien que pour ça faut qu’on l’estime
Donc la nature je la respecte, c’est peut-être pour ça que j’écris en vers
Mais c’est tout sauf mon ambiance, j’appartiens à un autre univers
Si la campagne est côté face, je suis un produit du côté pile
Là où les apparts s’empilent, je suis enfant de la ville
Je sens le cœur de la ville qui cogne dans ma poitrine
J’entends les sirènes qui résonnent mais est-ce vraiment un crime
D’aimer le murmure de la rue et l’odeur de l’essence
J’ai besoin de cette atmosphère pour développer mes sens

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je trempe ma plume dans l’asphalte, il est peut-être pas trop tard
Pour voir un brin de poésie même sur nos bouts de trottoirs
Le bitume est un shaker où tous les passants se mélangent
Je ressens ça à chaque heure et jusqu’au bout de mes phalanges
Je dis pas que le béton c’est beau, je dis que le béton c’est brut
Ca sent le vrai, l’authentique, peut-être que c’est ça le truc
Quand on le regarde dans les yeux, on voit bien que s’y reflètent nos vies
Et on comprend que slam et hip-hop ne pouvaient naître qu’ici
Difficile de traduire ce caractère d’urgence
Qui se dégage et qu’on vit comme une accoutumance
Besoin de cette agitation qui nous est bien familière
Je t’offre une invitation pour cette grande fourmilière
J’suis allé à New York, je me suis senti dans mon bain
Ce carrefour des cultures est un dictionnaire urbain
J’ai l’amour de ce désordre et je ris quand les gens se ruent
Comme à l’angle de Broadway et de la 42ème rue

Je suis un enfant de la ville, je suis un enfant du bruit
J’aime la foule quand ça grouille, j’aime les rires et les cris
J’écris mon envie de croiser du mouvement et des visages
Je veux que ça claque et que ça sonne, je ne veux pas que des vies sages

Je me sens chez moi à Saint-Denis, quand y’a plein de monde sur les quais
Je me sens chez moi à Belleville ou dans le métro New-yorkais
Pourtant j’ai bien conscience qu’il faut être sacrément taré
Pour aimer dormir coincé dans 35 mètres carrés
Mais j’ai des explications, y’a tout mon passé dans ce bordel
Et face à cette folie, j’embarque mon futur à bord d’elle
A bord de cette pagaille qui m’égaye depuis toujours
C’est beau une ville la nuit, c’est chaud une ville le jour
Moi dans toute cette cohue je promène ma nonchalance
Je me ballade au ralenti et je souris à la chance
D’être ce que je suis, d’être serein, d’éviter les coups de surin
D’être sur un ou deux bons coups pour que demain sente pas le purin
Je suis un enfant de la ville donc un fruit de mon époque
Je vois des styles qui défilent, enfants du melting-pot
Je suis un enfant tranquille avec les poches pleines d’espoir
Je suis un enfant de la ville, ce n’est que le début de l’histoire

Grand Corps Malade - 2005
http://lieucommun.canalblog.com/archives/poesie_urbaine___rap_et_slam/index.html

vendredi 8 juin 2007

Des Gens qu'on aimerait connaître


Il y a des gens qu'on aimerait connaître
Qui ont des yeux qui en disent long
Comment rentrer en communion
Quand on sait qu'ils vont disparaître ?
À l'angle de la première rue
À la première station venue
Comme des ombres inconnues
Qui partent comme elles sont venues
Il y a des gens qu'on aimerait connaître
À qui on veut se raconter
À qui on voudrait tout donner
Leurs yeux sont des miroirs fenêtre
Où l'on repolit sont présent
Où l'on se sent intelligent
Pour un petit quart d'heure peut-être
Le temps de s'envoler du temps

On est amoureux d'une voix
D'un costume ou d'une expression
Elle vous rappelle une autre voix
Quelqu'un d'autre une autre saison
Voilà qu'elle nous est familière
C'est un peu comme la voix d'un frère
Et l'on s'invite à boire un verre
Sans préambule et sans manière
On voudrait bien lui dire "Bonjour"
Et qu'il vous réponde à son tour
Comment ça va ? Son cœur son âge
Où est-ce-qu'il va ? Pour quel voyage ?

"Combien de regard j'ai jeté sans jamais en croisé un seul ?
Et combien de fois j'ai baissé mon visage devant Pierre ou Paul ?
La plupart des gens semblent hostiles et quand on leur parle
Ils s'animent, il suffit d'une petite étincelle"


Il y a des gens qu'on aimerait connaître
Qui nous arrive comme le hasard
Avec le cœur brodé d'espoir
Mais on reste avec ses problèmes
Je profite de cette citation
Pour que demain, à l'occasion
Si nos yeux se croisent un matin
Vous ne passiez pas votre chemin.

M.Fabien/P.Bréjean

samedi 2 juin 2007

La ferme


Voici le portail blanc
Que tente vainement
La rouille d'envahir
Mais qui n'est pour l'heure
Que moucheté


Voici les gros pavés
De la basse-cour
Et le poulailler
Une poule rêveuse
L'oeil éteint

Dépressive peut-être qui sait
S'est assise silencieuse
Sur la margelle du puits


Un paysan traîne
La savate et pousse
Une brouette pleine
A ras bord
De fumier


Et je cherche mais en vain
A repérer la ferme
Sur ma carte routière


© Jacques Herman - 2006 Poète Suisse

vendredi 1 juin 2007

"La Chaise"

Sur la rue de la paix
une chaise estropiée crie à la conscience
Je suis inerte à vos yeux
Pourtant j'appelle la vérité sur vos sentiments
En face de moi se confond
un drapeau avec le blanc et le bleu du ciel
Nous autres réclamons la paix sur ce martyr cruel
Je symbolise le sang répandu
sur les champs de batailles
où se détruisent des corps
où les âmes ne revivent pas
restant mutilées et détruites
par les mines de l'inconscience.
Je suis une chaise inerte, j'appelle la paix pour mes peuples
Laissez le vent souffler
Laissez les pluies s'évaporer dans le ciel
qu'elles ne se confondent pas avec les larmes
des mères, des pères, des veuves et orphelins
qui gémissent leur amères amertumes?
Je suis moi les patries chéries et nous crions
"Oh, gloire incommensurable, Oh jubilation immortelle
Que se terminent vite ces batailles
que cesse le rouge combat du sang
qui humilient la circonférence d'une même terre"
Moi, je vais à mon repos éternel
Moi, je reste mutilée
et avec mon âme détruite
Je suis une chaise de bois estropiée
réclamant paix et conscience
en face de vos symboles
parce que voyant vous ne voyez pas
écoutant vous n'écoutez pas, ni m'entendez.
Vous écoutez et écouterez et vous n'entendrez pas
et voyant, vous verrez et vous ne comprendrez pas.


Amparo PILET VEGA


Le Vilain Petit Canard




Personne n'en veux sur son terrain de cette '' Mauvaise herbe'', moi je trouve qu'après observation c'est une jolie fleur n'es-ce pas ?
Voici quelques liens qui vous ferons peut-être voir la chose d'une autre façon:
Merci encore d'être la et envoyées moi vos commentaires sur les photos !!!

jeudi 24 mai 2007

De retour !!!


Bonjour a vous tous !!!

Je me suis pas mal ennuié de ma page personnel et de vos commentaire !!!

Un GROS MERCI a ceux et celle qui m'ont envoyée des mails pour me demandé a quand les prochaines photos !!!

Et bien me revoilà après ce grand déménagement et tous mes projets !!!

Toute fois je dois modifier un peux ma page perso... aux lieu d'avoir une série de photo a chaque semaine je vous ferai qu'une photo par semaine avec le meilleur de moi même. Je débute un méga projet en photo et il prend beaucoup de mon temps.

Alors comme vous avez vue plus haut ma photo de la semaine que j'ai intituler : L'éveille du printemps (cliquez dessus pour agrandir ).


Merci encore a vous tous et continuée a me faire vos commentaires !!!


mardi 24 avril 2007

Grand Déménagement !!!



Il se peux que pour les 2-3 prochaines semaines je soit très négligent car je suis en grand déménagement !!! Alors si ce n'est pas avant; je vous reviendrai dans 2-3 semaines avec de nouvelles photographies...

Merci as tous de votre compréhension et a bientôt !!!