vendredi 1 juin 2007

"La Chaise"

Sur la rue de la paix
une chaise estropiée crie à la conscience
Je suis inerte à vos yeux
Pourtant j'appelle la vérité sur vos sentiments
En face de moi se confond
un drapeau avec le blanc et le bleu du ciel
Nous autres réclamons la paix sur ce martyr cruel
Je symbolise le sang répandu
sur les champs de batailles
où se détruisent des corps
où les âmes ne revivent pas
restant mutilées et détruites
par les mines de l'inconscience.
Je suis une chaise inerte, j'appelle la paix pour mes peuples
Laissez le vent souffler
Laissez les pluies s'évaporer dans le ciel
qu'elles ne se confondent pas avec les larmes
des mères, des pères, des veuves et orphelins
qui gémissent leur amères amertumes?
Je suis moi les patries chéries et nous crions
"Oh, gloire incommensurable, Oh jubilation immortelle
Que se terminent vite ces batailles
que cesse le rouge combat du sang
qui humilient la circonférence d'une même terre"
Moi, je vais à mon repos éternel
Moi, je reste mutilée
et avec mon âme détruite
Je suis une chaise de bois estropiée
réclamant paix et conscience
en face de vos symboles
parce que voyant vous ne voyez pas
écoutant vous n'écoutez pas, ni m'entendez.
Vous écoutez et écouterez et vous n'entendrez pas
et voyant, vous verrez et vous ne comprendrez pas.


Amparo PILET VEGA


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